Il existe aujourd’hui plusieurs axes d’amélioration de la pathologie par des méthodes naturelles, qui sont essentiellement préventives. Une alimentation riche en fibres, vitamines, minéraux et oméga 3 participerait notamment à la réduction de l’inflammation pulmonaire. Différentes substances naturelles et certaines plantes peuvent soulager temporairement l’inconfort respiratoire ou d’autres symptômes de l’asthme comme la toux, c’est notamment le cas de la caféine, de l’eucalyptus et du thym, pris en infusions ou en inhalations. L’inhalation d’huiles essentielles est cependant déconseillée pour la plupart des asthmatiques.

Une des méthodes les plus efficaces demeure la réduction de l’exposition aux allergènes impliqués dans l’apparition des crises. Ces déclencheurs sont variables d’un patient à l’autre, mais une fois identifiés, il est fortement conseillé de les tenir à distance des patients (acariens, poils d’animaux, produits ménagers, poussière…). Dans tous les cas, une bonne ventilation des espaces de vie est primordiale pour éviter l’accumulation de substances à même de déclencher les crises.

On assiste également à l’apparition de nouvelles méthodes naturelles passant par l’inhalation de produits variés. L’inhalation d’air chargé en sel a notamment démontré des effets contre l’œdème pulmonaire caractéristique de l’asthme, grâce à son potentiel osmotique. Un type d’inhalateur salin est actuellement commercialisé pour les patients asthmatiques (https://saltmed.fr/). L’inhalation d’air de ruches, chargé en phéromones d’abeilles, et dont l’activité anti-inflammatoire et antiseptique a été démontrée par plusieurs études, permet également de traiter l’asthme de manière naturelle. Un traitement sous forme de cure de 21 jours est indiqué et semble éloigner les crises d’asthme pendant une période d’environ 6 mois. Ces données, collectées par les différents apithérapeutes, constituent un espoir d’enfin voir les risques de crises d’asthme contrôlés dans le temps, et ce grâce à une méthode 100% naturelle et sans effets secondaires.